La fin de semaine que je viens de passer à Québec m’a donné l’occasion
de découvrir un autre endroit où entendre du jazz dans la ville du maire
Labaume: le lounge du vénérable hôtel Clarendon, en plein coeur du Vieux-Québec.
Premier constat: l’endroit mériterait une cure de rajeunissement qui lui
rendrait tout son lustre d’antan. C’est parfait que le décor soit vieillot, en
particulier pour assister un spectacle de jazz. Mais pour qu’on se sente
vraiment transporté dans les années 40, il faudrait qu’on sente un peu moins la
patine des années. Et que la carte des cocktails contiennent davantage de
grands classiques comme le Old Fashioned ou le Manhattan.
J’ai quand même bien aimé les gros fauteuils confortables entourant la
plupart des tables et les grandes baies vitrées donnant sur l’hôtel de ville de
Québec. Et j’ai tout simplement adoré le récital que nous ont livrée la chanteuse Gabrielle Shonk et le guitariste Jessy Caron.
Mademoiselle Shonk manie sa voix comme un virtuose manie son instrument.
Et son acolyte l’accompagne avec brio et inventivité. Incroyable qu’un humble
duo arrive à créer une expérience musicale aussi captivante.
J’ai aussi aimé leur répertoire composé de standards de jazz... pas trop
standards. Bien sûr, ils ont joué quelques airs qu’on entend très souvent comme
Corcovado ou Fever. Mais j’ai aussi découvert plusieurs chansons que je
n’avais jamais entendues.
En ce moment, il y a du jazz au Clarendon les vendredis et samedis soirs
de 21 heures à minuit. Excellente façon de passer une soirée dans le Vieux-Québec.