17 déc. 2011

Ma visite au DeVille Dinerbar

Vendredi soir, je suis allé souper au tout nouveau DeVille Dinerbar, au beau milieu du centre-ville.

Avec sa décoration à la fois rétro et futuriste, l’endroit est certainement un «paradis artificiel». Le concept est clair: on a voulu réinterpréter le bon vieux «diner» américain des années 50 en le catapultant dans le futur tel qu’on se l’imaginait à cette époque-là – un futur lumineux, élégant et résolument artificiel. Le résultat est à la fois spectaculaire et un brin kitch.

La cuisine reprend la même idée. La plupart des plats offerts sont des classiques des diners réinterprétés de façon modernes et fantasques. J’ai mangé un énorme hamburger à deux boulettes que j’ai trouvé pas mal. Ma blonde a plutôt pris des tacos au thon qui étaient carrément géniaux.

C’est toutefois la carte de cocktails qui va bientôt me ramener sur place. J’aurais volontiers essayé à peu près tout ce qu’il y a dessus. Il y a des classiques comme le Manhattan et le Old Fashioned, et aussi des création originales. C’est un barman que j’ai déjà vu au Lab qui était d’office derrière le bar, ce qui est très bon signe.

J’ai été particulièrement intrigué par une idée originale: des cocktails en forme de «milk shake» mélangeant alcool, crème fouettée et autres ingrédients sucrés. Au dessert, j’ai en pris un qui contenait du biscuit Oreo que j’ai bien aimé.

Tout coûte un peu cher, mais il faut bien pour le décor qui nous transporte ailleurs. J’ai déjà hâte à ma deuxième visite.

14 déc. 2011

Un Zombie du Saint-Hubert

Je suis allé manger dans un Saint-Hubert ce soir et j’ai eu la surprise de trouver un «Zombie» sur la carte de cocktail.

J’ai mis le mot entre guillemets parce que ce n’est pas tout à fait la vraie affaire. Si je me fie à la description qu’il y avait dans la carte, il y a là-dedans du rhum blanc, du rhum ambré, du ruhm brun, du jus d’orange, du jus d’annanas, du jus de lime et de la grenadine.

Il faut saluer l’effort. Mettre trois rhums dans un cocktail, c’est déjà pas mal. Par contre, je n’ai trouvé le mélange très heureux. Le jus d’orange et le jus d’ananas forment une drôle de combinaison de saveur qui écrase tout le reste.

Bref, si l’envie de boire un cocktail vous prend au Saint-Hubert, mieux vaut éviter le Zombie. J’ai vu sur leur carte quelques cocktails qui avait l’air plus prometteur – notamment un Tom Collins et un Mojito.

3 déc. 2011

Singapore Sling

Il y a quelques mois, je me suis plaint qu’il n’avait pas de Pimm’s à la SAQ. Pas longtemps après, le Pimm’s a fait son apparition à la SAQ. Quelques semaines plus tard, je me suis plaint ici de ne pas pouvoir acheter de rhum 151. Pas longtemps après, il y avait du Bacardi 151 à ma SAQ.

Coïncidence? C’est sûr que oui. N’empêche, je retente encore ma chance...

Qu’est-ce que la SAQ attend pour offrir du Cherry Heering? J’en ai besoin pour faire de vrais bons Singapore Sling!

Le Cherry Herring est un liqueur de cerises originaire du Danemark. J’en ai vu une fois dans un petit magasin d’alcool de Lake Placid. Alors il me semble que la SAQ pourrait faire un effort

Comme le Zombie, le Singapore Sling est un cocktail que tout le monde fait un peu n’importe comment. Il a été inventé il y a à peu près 100 ans par un barman du Raffles Hôtel de Singapour par un barman chinois pour les coloniaux anglais qui fréquentaient l’établissement.

La version que j’ai adopté va comme suit...

Singapore Sling

-1 1/2 onze de gin
-1/2 onze de jus de lime
-1/2 oz de brandy à la cerise (idéalement du Cherry Heering)
-1/2 oz de Bénédictine
-1/4 oz de liqueur d’orange
-2 oz de jus d’ananas
-2 traits de grenadine
-1 trait d’amer Angostura
-2 oz club soda


On passe au shaker tous les ingrédients à l’exception du club. Ensuite, on filtre dans un verre rempli de glace fraîche, on ajoute le club soda et on mélange légèrement.

C’est la recette de mon barman préféré que vous pouvez voir à l’œuvre dans ce vidéo...



Les historiens du cocktail (oui, ça existe) sont maintenant convaincus que la recette originale ne contenait pas de jus d’ananas. J’ai essayé cette version-là et je l’ai moins aimé – peut-être parce que l’absence de jus d’ananas permet de mieux goûter le brandy à la cerise De Kuyper que je suis obligé d’utiliser pour faire ce cocktail. C’est le seul brandy à la cerise vendu à la SAQ. Et ça goûte pas mal les pastilles Vicks à la cerise.

Avec du jus d’ananas, on obtient quand même un très bon cocktail qui accompagne très bien la cuisine asiatique. Quand même incroyable qu'il y ait dan ce cocktail inventé en Chine du gin anglais, de la liqueur de cerise danoise et une liqueur d'herbes française. Comme quoi la mondialisation n'a pas commencé hier...