Combien peut-il y en avoir de bars à New-York? Aucune idée mais le
chiffre doit être astronomique.
Lors de mon dernier voyage là-bas, j’en ai visité un qu’on ne peut pas
vraiment qualifié de «tiki»... mais qui nous met quand même dans l’ambiance des
mers du sud: le Reunion Bar.
C’est un bar dans le style «cabane de surf» situé dans le quartier
Hell’s Kitchen. Qui est facile à repérer parce qu’il y a ce gros surf jaune et
cette chaise de maître-nageur à l’entrée.
Le bar lui-même se trouve dans un sous-sol. J’ai bien aimé la
décoration. Il y a des feuilles de tôle ondulée suspendue au plafond pour
donner l’impression qu’on se trouve dans un «surf shack» en Californie. Il y a
plusieurs planches de surf accrochée ça et là. Et bien sûr, le comptoir du bar
est fait avec une planche.
Je m’attendais à un petit bar tranquille, mais c’était animé quand je
suis allé faire mon tour. Tellement animé que c’était un peu étrange de siroter
un verre tout seul au comptoir. Bref, c’est plus le genre d’endroit où il faut
aller faire la fête en groupe.
Je vais me souvenir de visite au Renuion Bar pour une raison :
c’est là que j’ai goûté mon premier Blood and Sand, un cocktail qui réussit
l’exploit de contenir du scotch et de faire «tropical».
Ce cocktail a été inventé dans les années 20 et doit son nom à un film
de corrida mettant en vedette Rudolph Valentino. Scotch, jus d’orange, Cherry
Heering et vermouth rouge forment une combinaison à la fois étonnante et
parfaite. Que je ne peux pas reporduire chez moi parce qu’il n’y a pas moyen
d’acheter de Cherry Heerring au
Québec.