
Le restaurant n’est pas très exotique. Il y a bien quelques bambous dans un coin et un gros aquarium, mais sinon tout la place est laissée aux grills et aux cuisiniers.
C’était la première fois que je faisais l’expérience du «teppanyaki» et je ne peux pas dire que j’ai trouvé ça transcendant. C’est vraiment minimaliste comme cuisine. De la viande et quelques légumes très simplement grillés avec de l’huile et de la sauce teriyaki. Il ne faut pas s’attendre à découvrir de nouvelles saveurs.
Pour jaser entre amis, par contre, c’est loin d’être idéal. Même quand le chef n’est pas en train de faire ses simagrées, le resto est très bruyant et on c’est difficile de converser – surtout qu’on est assis en rangée autour du grill plutôt qu l’un en face de l’autre.
C’est un restaurant qui attire les groupes, mais moi je le recommanderais surtout aux parents cherchant une sortie en famille un peu plus exotique que le Saint-Hubert. À tout le moins, on peut boire un cocktail exotique pendant que les enfants sirotent des verres de jus décorés de petits parasols. Il ne faut pas toutefois pas s’attendre à de la grande mixologie. J’ai bu un Beni Hana Special qui goûtait presque exclusivement la noix de coco et presque pas l’alcool. Et le Karaté Punch, un cocktail à la mangue, manquait vraiment de punch.